Page 27 - Un prince & des légendes

Jean Petit dans la piscine du vestiaire
du Parc des Princes, le 25 avril 1978,
lors de la 36 journée contre le PSG.
e
Jean Petit dans les vestiaires.
Jean Petit à Nice, en demi-finale aller
Extrait
de la Coupe de France, le 5 mai 1978.

UNE PETITE COMBINE

On termine la saison avec six succès
d’affilée pour dépasser Nantes sur
le fil. Avec, quand même, une petite
combine, je l’avoue…
On était à la lutte avec le FC Nantes pour
le titre. Après la 36 journée, les Nantais
e
étaient devant à la différence de buts. Ça
se jouait à rien et ils devaient faire un faux
pas.

L’avant-dernière journée, Nantes se dépla-
çait à Rouen qui était dernier et qui était
déjà condamné à la descente. Le coach des
Rouennais avait prévu de faire tourner son
équipe avec des jeunes joueurs du club
pour préparer l’avenir.
Le gardien de Rouen, Gérard Gili, et Rol-
land Courbis, tous les deux Marseillais,
se connaissaient. Rolland a contacté Gili
en lui disant de ne pas laisser tomber le
match contre Nantes.
Il fallait faire quelque chose pour les moti-
ver. Nous nous sommes alors tous mis d’ac-
cord pour filer notre prime aux Rouennais
s’ils faisaient un résultat face à Nantes. Je
ne me souviens pas combien, quelques
centaines de francs, mais c’était déjà un
peu d’argent à l’époque. Rolland a relayé
l’info à Gili et, finalement, l’équipe de
Rouen a été peu modifiée. Ils ont arraché
le match nul face à Nantes (0-0).

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