Page 24 - Un prince & des légendes
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L’AS MONACO UN TITRE INATTENDU
MICHEL AURAIT MIEUX FAIT DE SE TAIRE
Des huit titres de champion de France, Un jour, nous avions croisé les mecs de
celui de la saison 1977-1978 était Nancy qui étaient également en stage
sans aucun doute le plus inattendu. dans le coin.
Nous avions été promus et nous étions Parmi eux, il y avait Michel Platini que
devenus champions dans la foulée de je connaissais déjà bien. Il nous avait
notre remontée ! Nous étions pourtant chambrés, comme quoi nous allions
loin d’être favoris. Beaucoup nous pro- vite redescendre…
mettaient d’ailleurs une descente im- Quelques semaines plus tard, nous les
médiate après l’ascenseur.
retrouvions en Championnat. Nous les
En début de saison, il y avait déjà une avions baladés à Louis II. Leur pré-
Extrait
superbe ambiance entre nous tous. Je sident Claude Cuny était entré dans
me souviens d’un stage de préparation une rage folle. Ils les avaient démontés
au Touquet. Nous avions presque ga- pour s’être fait battre par un promu !
gné tous nos matchs amicaux. Le soir, Mais Michel avait continué de nous
pour nous détendre, nous allions sou- chambrer en me disant que ces deux
vent en boîte de nuit. points nous feraient du bien à la fin
de la saison et qu’ils allaient nous per-
AS MONACO 2 – AS NANCY LORRAINE 0 mettre de nous maintenir.
Mardi 9 août 1977
Stade Louis II Finalement, nous avons été champions !
Division 1, 2 journée
e
Onnis 5’, Noguès 68’ Michel aurait mieux fait de se taire…
Toute l’équipe en stage de préparation au Touquet durant l’été 1977.
Debout : Raoul Noguès, Jean-Luc Maranelli, Serge Perruchini, Bernard Gardon, Heriberto Correa, Delio Onnis, Jean-Claude Fagès, Patrick Trivero
(kinésithérapeute), Yves Chauveau, Monsieur Ben Ali, un stagiaire, Lucien Leduc et trois dirigeants du Touquet.
Assis : Jean-Luc Ettori, Alfred Vitalis, André Tuybens, Albert Vannucci, Jean Petit, Alain Moizan, Christian Dalger et Michel Rouquette.
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